Commerce équitable dans les assiettes
Les collégiens de l’établissement Les Merisiers à Jouy-le-Moutier ont déjeuné équitable.
Dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale, le conseil général a mis en place une opération « Nos collèges ont du goût« . Elle a pour objectif de sensibiliser les élèves au commerce équitable et aux aliments qui sont dans leur assiette.
Hier, les collégiens des Merisiers ont été dépaysés. Ils ont mangé un repas spécialement conçu pour l’évènement par un chef cuisinier Bolivien.
Vapeur en cuisine
Basilio Huarachi, chef cuisinier
Basilio Huarachi est originaire de Bolivie. Il tient un restaurant à Annecy (74), le Manko-Kapac. Mais ce cuisinier souhaite faire connaitre la façon de travailler des agriculteurs. Pour lui, le commerce équitable est une chance. Les bénéfices des ventes retournent « en bon pourcentage au producteur, sans passer par les intermédiaires« .
Au menu, beaucoup de quinoa, une graine très complète qui pousse sur les hauts plateaux d’Amérique du Sud. Basilio Huarachi connait bien son sujet. Il explique qu’au temps des Incas, c’était « un aliment royal réservé à une certaine élite de l’empire« . Aujourd’hui c’est un aliment très apprécié des astronautes car riche en protéines.
Le plat principal est une fricassée de poulet à la quinoa et riz et le dessert une mousse de mangue. Deux jours de travail ont été nécessaires pour préparer plus de 250 repas. Le résultat est concluant !
Petits et grands satisfaits !
La cantine est devenue, le temps d’un repas, un espace de découverte. Comme 95% des Français, les élèves connaissent le commerce 
équitable. Pourtant, leurs connaissances sont succinctes. Des animations sont mises en place pour les initier au circuit du commerce équitable et à l’importance de cette économie pour les agriculteurs. Actuellement, ce sont 1,5 million de producteurs et de travailleurs agricoles qui peuvent vivre grâce à ce système, et avec eux, leurs familles, soit près de 8 millions de personnes.
Les jeunes écoutent, goûtent, grimacent parfois, mais finalement se réjouissent de ces découvertes culinaires.
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