Perpétuité requise pour l'assassin d'Anne-Lorraine Schmitt
Le meurtrier d’Anne-Lorraine Schmitt a été jugé au tribunal de Pontoise ces trois derniers jours. Il est reconnu coupable de tentative de viol dans le RER D en 2007 et de meurtre à l’arme blanche. Le père d’Anne-Lorraine est soulagé par ce verdict. Il se dit rassuré par le fait que « toutes les jeunes femmes ne pourront plus rencontrer ce type dans les 22 prochaines années ».
L’avocat de la défense, Maître Bendaoud, n’a pas encore indiqué si son client ferait appel. Il dit qu’il s’agit « d’une peine qui répond surtout à une exigence de l’opinion publique ». Ce à quoi, Philippe Schmitt, père de la victime répond, qu’il va continuer son combat pour que les récidivistes soient bien mieux encadrés et que les périodes de sécurité soit respectées.
Thierry Devé-Oglou n’a pas cessé de modifier son discours. Ses aveux ne sont arrivés qu’au dernier moment. Des experts psychiatres ont insité sur la dangerosité de l’accusé. Ils ont parlé de « vie sexuelle compulsive » et craignent que les traitements neuroleptiques ne soient pas suffisants.
La réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans est la peine maximum que propose la loi française. Pourtant Philippe Schmitt est inquiet. Inquiet par « l’après-verdict ». « Ce qui m’inquiète, c’est dans dix ans, dans quinze ans, quand un juge des libertés décidera sur l’avis d’experts de le relâcher ».